LIFTING DU VISAGE

Lors de vos entretiens avec le Docteur Vincent Nguyen, il sera important de lui signaler toutes les imperfections que vous souhaitez voir améliorer ou disparaître. Ayant bien compris votre demande, il deviendra votre guide dans l’évaluation du résultat futur et des techniques à employer. Il pourra éventuellement vous déconseiller l’intervention ou vous proposer des alternatives.

Le mot lifting vient de l’Anglais « lift » qui signifie soulever, relever, remonter. Dans le cas du visage, le mot est tout à fait adapté puisque le lifting consiste à remonter les structures et à relever certaines zones d’affaissement.

Le vieillissement entraîne un changement à la fois au niveau de la peau mais aussi au niveau des structures du visage. Les amaigrissements, et l’hygiène de vie (tabac, soleil…) peuvent également avoir un impact.

En effet, comme la peau du corps, la peau du visage a tendance à s’affiner avec le temps, et à devenir plus laxe. Un excès de peau apparaît. La fragilité de la peau entraîne au niveau local des rides et des ridules, et de manière plus générale, une impression d’affaissement et de chute de certaines zones. La peau est et paraît donc moins tendue, de moins bonne qualité, tombante dans certaines zones.

A cela s’ajoute également une chute des compartiments graisseux de la face vers le bas associée à une perte de volume, ce qui participe à l’aspect tombant et émacié du vieillissement (raison pour laquelle il est parfois important de rajouter du volume dans certaines indications).

D’autre part, les muscles du visage sont sujets, avec l’âge, à une hypertonie, c’est-à-dire à une contraction permanente de plus en plus intense. Associée à l’excès de peau, cela abouti aux rides que l’on voit apparaitre (d’où l’intérêt du Botox dans certaines zones, afin de détendre le muscle et de lisser la peau).

Certains tendons et ligaments suspenseurs ont parfois tendance à se distendre également, amplifiant la chute des éléments maintenus.

Enfin, certaines parties osseuses évoluent avec le temps, mises en valeur par l’affinement de la peau et la diminution des volumes du visage.

Le but du lifting est d’essayer de traiter tous ces changements et de ramener les structures à un état antérieur.

Lors d’un lifting, le chirurgien esthétique va traiter non seulement la peau en excès, mais également les structures sous-jacentes, permettant ainsi d’avoir une action en profondeur avec des résultats véritablement importants et durables en les remontant et les replaçant. Il peut également être amené à ré augmenter certains volumes ayant diminué.

De haut en bas :

• Le front s’agrandit, avec des sourcils qui se positionnent plus bas et des rides horizontales.
• Au niveau de la région péri-orbitaire : la queue du sourcil tombe, aggravant l’excès de peau de la paupière supérieure et donc l’aspect paupière lourde et tombante. Les rides de la patte d’oie apparaissent. La paupière inférieure devient plus laxe et se détend, le cerne se creuse, et des poches peuvent apparaître suivi d’un excès de peau avec ridules.
• Au niveau du tiers moyen : les pommettes s’affaissent et approfondissent ainsi le sillon nasogénien. Un sillon apparaît entre la pommette résiduelle et l’affaissement de la nouvelle pommette, la vallée des larmes. Parfois une poche malaire apparaît.
• La longueur de la lèvre supérieure peut augmenter, faisant disparaître les incisives lorsque la bouche est ouverte.
• Dans le tiers inférieur : la peau en excès crée la bajoue, ce qui casse la ligne mandibulaire et la rend moins linéaire. Le pli d’amertume (ou ride de la marionnette) apparaît, partant du coin de la bouche jusqu’en avant de la bajoue. Des sillons verticaux sur la joue peuvent également apparaître.
• L’excès cutané du cou fait disparaître l’angle cervico-facial entre le cou et la mandibule. L’hypertonie du platysma (muscle sous cutané du cou) fait apparaître des cordes platysmales verticales ou phanons. De la graisse se stocke dans le région sous-mentale. Des rides horizontales apparaissent sur le cou.

Il existe plusieurs liftings du visage adaptés à la zone à traiter et aux particularités de chaque visage.

Le lifting du bas du visage et du cou, ou lifting cervico-facial :

Comme son nom l’indique, le but est ici de traiter la laxité de peau au niveau du cou, pour faire réapparaître un angle cervico-facial (angle entre le cou et le visage) bien défini, ce qui donne du dynamisme au visage.
Il traite également le bas donc l’ovale du visage, dans le but de redessiner une mâchoire linéaire en traitant les bajoues. Il va permettre de retendre la peau mais également de traiter les plis d’amertumes, les rides et ridules verticales de la joue, et dans une certaine mesure le sillon nasogénien.

Le lifting du tiers moyen du visage :

Le but de traiter le tiers moyen du visage est de remonter les pommettes afin de replacer leur volume, de faire atténuer les sillons nasogéniens, et de traiter la zone de jonction entre la joue et la paupière inférieure. Dans ce cadre, le lifting malaire concentrique permet de traiter toutes ces choses mais il n’est pas adapté à tous les cas, et ces suites peuvent être contraignantes. Le French Lift, réalisé lors d’un lifting du bas du visage et du cou peut aider à traiter les sillons nasogéniens et à remonter les pommettes.

Le lifting temporal ou lifting du sourcil :

Son but est de faire remonter la moitié externe du sourcil (queue du sourcil) qui peut s’affaisser avec le temps. Il peut permettre, s’il est en continuité avec le lifting cervico facial, de traiter les rides de la patte d’oie.

Le lifting frontal :

Permet de remonter les sourcils dans leur globalité, et d’atténuer les rides du front. Depuis l’avènement du botox, il est beaucoup moins indiqué.

Oui, en fonction de ce qu’il faut traiter, du désir du patient et de la technique du chirurgien.

Par exemple, pour le lifting du visage et du cou, il existe des liftings ne traitant que la peau, des liftings traitant les structures profondes sous cutanées (SMAS : Système musculo aponévrotique superficiel) et des liftings traitant encore plus en profondeur (deep plane facelift).

Par exemple, pour traiter ce SMAS, il existe de multiples techniques décrites et utilisées en fonction de l’expérience du chirurgien et du traitement voulu : la plicature, la résection, le lambeau, la rotation…) d’où les nombreux noms que l’on peut entendre : French lift, lifting vertical, lifting vertical profond antérieur, lifting Macs, deep plane facelift, soft lift, mini lift….

• La lipoaspiration du double menton permet de traiter un excèdent de graisse, en profitant du fait que la laxité cutanée résiduelle soit gommée avec le lifting.
• La platysmaplastie permet de traiter l’hypertonie des muscles du cou entraînant l’apparition de fanons verticaux (les cordes platysmales).
• Le lipofilling du visage permet de ramener des volumes dans des compartiments graisseux qui ont diminué avec l’âge, mais également d’améliorer la qualité de la peau dans certaines indications où la peau semble très fine et craquelée (nanolipofilling).
• Les blépharoplasties supérieure et inférieure, associées ou non à une canthopexie, sont fréquemment associées afin de traiter les paupières dans le même temps chirurgical.
• Le lifting de lèvre supérieure permet de diminuer la longueur de la lèvre s’allongeant avec l’âge.
• Enfin, le peeling chimique pour traiter la couche superficielle de la peau (tâches, imperfections, ridules…), la dermabrasion des rides solaires de la bouche, les lasers abrasifs… peuvent également être des techniques aisément associées.

La plupart des patient(e)s viennent en consultation avec la peur d’un aspect non naturel, tiré, figé du lifting. La plupart des techniques actuelles ont pourtant pour but de redonner au visage un peu de jeunesse et de fraicheur, un coup d’éclat en évitant cet aspect « lifté ». En effet, les techniques chirurgicales ont énormément évolué et ont permis d’obtenir des résultats plus harmonieux et naturels. Il faut cependant et bien entendu se mettre d’accord avec le chirurgien esthétique sur le résultat escompté, et il doit vous guider dans la faisabilité technique du lifting afin de garder cet aspect naturel. Une bonne entente médecin-patient permet d’obtenir le meilleur résultat.

Oui, il est possible de refaire plusieurs fois des liftings dans sa vie. Il est cependant important d’en prévenir le chirurgien esthétique afin qu’il puisse adapter son geste. En effet, certaines difficultés techniques doivent être prévenues.

Tout dépend de la localisation des injections d’acide hyaluronique. Dans la plupart des cas, il est tout de même possible de réaliser le lifting mais il faut en aviser le chirurgien esthétique qui adaptera son geste. En cas de traitement par fils tenseurs, il est d’autant plus important d’informer le chirurgien car cela complique le geste en fonction de la localisation des fils et de l’intervalle entre la chirurgie et le traitement par fils.

Les cicatrices vont dépendre du type de lifting réalisé. Par exemple, on peut faire un lifting cervico-facial avec une cicatrice qui s’arrête au niveau de la patte du cheveu, mais également une cicatrice qui remonte dans le cuir chevelu au niveau de la tempe. En arrière, la cicatrice peut également se prolonger dans le cuir chevelu ou passer à la frontière de la peau et du cuir chevelu en fonction de la technique du chirurgien.

Evidemment, les suites ne sont pas les mêmes en fonction des liftings. Un mini lifting avec un décollement sous cutané court permet d’avoir moins d’œdème qu’un lifting cervico-facial complet avec lambeau de SMAS par exemple.

Tout dépend de la qualité de la peau, de l’hygiène de vie (tabac, soleil, amaigrissement…), et de la technique employée. Selon les études, la moyenne se situerait aux alentours de 7,5 ans. C’est parfois beaucoup plus chez certains patients.

On entend souvent parler d’entretien d’un lifting.
Il s’agit en fait de deux choses :

• Soit de traiter des zones non traitées par le lifting pour éviter ainsi un résultat dysharmonieux (exemple : traiter la patte d’oie et le front si on fait un lifting cervico-facial)
• Soit éviter que certaines hypertonies musculaires accentuent la réapparition des rides, ou qu’une mauvaise qualité de peau n’entraîne un retour de laxité trop rapide.

On peut donc utiliser de la toxine botulique, de l’acide hyaluronique, des peelings, de la mésothérapie, du lipofilling…
Une stabilité pondérale est également importante pour éviter les modifications importantes des compartiments graisseux.

La médecine esthétique reste une excellente arme pour traiter les effets du vieillissement sur le visage. Mais comme toute technique, elle a ses limites. En effet, lorsque la laxité cutanée est trop importante et que les structures sont vraiment affaissées, la médecine esthétique est peu utile et peut parfois être délétère. Elle peut donner place à des injections trop importantes. C’est ainsi que l’on peut voir certains patients trop injectés avec des volumes trop importants dans des zones inappropriées. Il est souvent plus naturel d’avoir recours à un vrai lifting du visage plutôt que d’ajouter du volume là ou il n’y en avait pas plus jeune.

Tout dépend de la qualité de la peau (fine ou épaisse), de l’hygiène de vie (tabac, soleil, variation pondérale), et d’un facteur génétique non négligeable. Cependant, la moyenne d’âge des patients faisant leur premier lifting du visage se situe aux alentours de 45 à 52 ans. Encore une fois, cela peut être plus tôt, comme beaucoup plus tard.

Le but du chirurgien esthétique est de vous guider dans l’intérêt du lifting du visage ou de la médecine esthétique, pour s’approcher du résultat voulu et le plus naturel possible.

En chirurgie esthétique du visage, le lifting frontal permet de traiter l’ensemble des rides du front et de remonter les sourcils.

Le lifting de la lèvre supérieure permet de diminuer la hauteur  de la lèvre supérieure, et de lui redonner du galbe en la raccourcissant. La lèvre est mieux ourlée, et apparait plus dessinée. C’est une technique de chirurgie esthétique simple et rapide, réalisable en ambulatoire.

Le minilifting du visage est la procédure phare de la chirurgie esthétique de la face. Très en vogue actuellement, elle permet de retendre les bajoues et le cou a minima, apportant un résultat naturel et un véritable coup d’éclat. C’est aussi un acte rapide réalisé en ambulatoire, avec des suites opératoires très simples.

Le lifting des sourcils ou temporal traite toute la région de la tempe. Il permet de relever la queue du sourcil et de lisser la patte d’oie pour en effacer les rides. Cette chirurgie esthétique permet donc d’éclairer et de rajeunir le regard.

Cette intervention peut être associée à un autre geste de chirurgie esthétique faciale :

• Chirurgie esthétique des paupières (blépharoplastie)
• Lipofilling du visage (injection de graisse)
• Médecine esthétique (toxine botulique ou acide hyaluronique), en complément ou en entretien
• Elle peut aussi être complétée par des thérapeutiques médico-chirurgicales (laserbrasion, dermabrasion, peeling,  PRP).

Le lipofilling du visage peut-être une alternative dans certains cas, de même que la médecine esthétique (botox, acide hyaluronique).

Oui, il est possible de cumuler les différents traitements, et c’est d’ailleurs souvent le cas (par exemple, un  lifting du cou associé à un lipofilling et une blépharoplastie).