GYNÉCOMASTIE

La gynécomastie est une augmentation du volume de la poitrine chez l’homme. Elle peut être de nature glandulaire (gynécomastie glandulaire pure ou vraie), de nature graisseuse (adipomastie) ou mixte (adipo-gynécomastie). Elle peut être uni ou bilatérale et même ressembler à un vrai sein. La gynécomastie peut ressembler à une simple augmentation de la taille du sein, un aspect uniquement projeté de l’aréole en forme de cône (nodule retro-aréolaire), ou à une augmentation majeure avec véritable distension de la peau. De nombreuses formes cliniques existent.

Dans la plupart des cas, aucune cause n’est retrouvée. Il s’agit alors d’une gynécomastie idiopathique. Néanmoins dans d’autres cas, elle peut être d’origine hormonale ou liée à une prise de médicament. C’est la raison pour laquelle un bilan est nécessaire afin d’éliminer une cause secondaire.

L’augmentation du volume des seins chez l’homme, la plupart du temps mal vécue, peut engendrer de nombreux troubles psychologiques. Cette atteinte physique peut amener à un repli sur soi-même, voire à un véritable complexe. De plus, cette gynécomastie peut s’avérer douloureuse.

• Deux consultations pré-opératoires sont nécessaires avec un chirurgien plasticien pour toute opération mammaire, ainsi qu’une consultation avec un médecin anesthésiste.
• Une mammographie et/ou une échographie, et un bilan hormonal devront être réalisés afin d’éliminer une cause secondaire.
• Des photos avant-après de la gynécomastie seront réalisées.
• Un vêtement compressif type « boléro » est alors prescrit.
• Les consignes pré-opératoires en cas de chirurgie du sein sont les suivantes :
  • Arrêt du tabac minimum 1 mois avant jusqu’à 1 mois après l‘intervention pour réduire le risque de nécrose et de complications.
  • Arrêt de tout traitement anticoagulant ou antiagrégant 15 jours avant.

• Le traitement d’une gynécomastie peut être douloureux avec des courbatures ressenties durant les premiers jours, mais un traitement antalgique adapté à l’intensité de la douleur sera prescrit.
• Les patients peuvent sortir le lendemain voire le soir même de l’intervention.
• Un œdème et des ecchymoses au niveau de la poitrine apparaissent dans les jours suivants.
• Aucun soin infirmier n’est nécessaire après l’intervention, les douches sont autorisées dès le lendemain. Les bains sont déconseillés pendant 1 mois.
• Les fils sont résorbables et sous la peau, donc aucun fils n’est à faire retirer.
• Le boléro de contention devra être porté durant 6 semaines jour et nuit, afin d’éviter les mauvaises cicatrisations.
• En fonction du métier, l’arrêt des activités professionnelles est préconisé pour une durée de 5 à 15 jours, 6 semaines pour les activités physiques.
• Des consultations régulières seront planifiées avec le Docteur Vincent Nguyen (en général à 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an).
• Les expositions solaires sont déconseillées sur les cicatrices pendant au moins 1 an.

• Cette chirurgie du sein n’est pas une intervention douloureuse, et les suites ne nécessitent que des antalgiques simples.
• Les patientes peuvent sortir le lendemain voire le soir même de l’intervention.
• Un œdème et des ecchymoses au niveau des seins apparaissent dans les jours suivant.
• Aucun soin infirmier n’est nécessaire après l’intervention. Les douches sont autorisées dès le lendemain. Les bains sont déconseillés pendant 1 mois.
• Les fils sont résorbables et sous la peau, donc aucun fils n’est à retirer.
• Le soutien-gorge de contention devra être porté durant 6 semaines jour et nuit, afin d’éviter de tirer sur les cicatrices.
• Les expositions solaires sont déconseillées sur les cicatrices pendant au moins 1 an.
• En fonction du métier, l’arrêt des activités professionnelles est préconisé pour une durée de 5 à 15 jours, 6 semaines pour les activités physiques.
• Des consultations régulières seront planifiées avec le Docteur Vincent Nguyen (en général à 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an).
• De troubles de la sensibilité aréolaire peuvent être observés et régressent en général dans un délai de 6 à 18 mois.

En cas de lipoaspiration seule, une petite incision près de l’aisselle de 3 mm seulement est nécessaire. En cas d’exérèse glandulaire, une cicatrice hémi-périaréolaire inférieure est nécessaire, dissimulée à la jonction du changement de couleur entre aréole et peau.

En cas d’excèdent cutané majeur, la cicatrice pourra s’étendre sur tout le pourtour de l’aréole  et possiblement horizontalement de part et d’autre de l’aréole.

Immédiatement après l’intervention, la peau de la poitrine peuvent devenir insensibles temporairement, avec des sensations cartonnées au toucher. Des sensations de pics lors de la douche également.

En l’absence de trouble hormonal ou de variations pondérales importantes, la gynécomastie ne récidive pas.

oui, une nouvelle cure de gynécomastie, avec ou sans cicatrices en fonction de l’importance de l’excès, est possible.

Oui, il est tout à fait possible de réaliser une lipoaspiration, une abdominoplastie ou tout autre procédure durant la même intervention.

Non, le traitement d’une gynécomastie n’augmente pas le risque de cancer du sein chez l’homme.

Le critère de prise en charge par l’assurance maladie est représenté par la nécessité de retirer de la glande mammaire, donc en plus de la lipoaspiration, par abord direct avec une cicatrice (mastectomie sous-cutanée).

Oui, les aréoles peuvent être réduites et replacées dans une position plus esthétique.